Archives de catégorie : Musique de Chambre et Récitals

Contrastes

2 octobre 2022 à 17h30 à l’Entrepôt,
7 rue Francis de Pressensé, 75014 Paris

Réservation sur la billetterie de l’Entrepôt

Darius Milhaud (1892-1974)
Suite op.157b pour violon, clarinette et piano « Le Voyageur sans bagage »

Germaine Tailleferre (1892-1983)
Six Chansons françaises (1929)
Non, la fidélité… (Gabriel-Charles de Lattaignant)
Souvent un air de vérité (Voltaire)
Mon mari m’a diffamée (Anonyme, XVe siècle)
Vrai Dieu, qui m’y confortera (Anonyme, XVe siècle)
On a dit mal de mon ami (Anonyme, XVe siècle)
Les trois présents (Jean-François Sarrasin)

Charles Ives (1874-1954)
Largo (1901)
Charlie Rutlage, chanson de cow-boy (cueilli par John Avery Lomax)

Joseph Kosma (1905-1969) sur des textes de Jacques Prévert (1900-1977)
La grasse matinée
Déjeuner du matin
Et puis après
En sortant de l’école

Béla Bartók (1881-1945)
Contrasts pour violon, clarinette et piano (1938)
Verbunkos (danse de recrutement)
Pihenő (repos)
Sebes (vif)

Avec Karine Godefroy, chant, Françoise Tillard, piano, Simon Milone, violon, Francis Prost, clarinette

D’un piano à l’autre

4 décembre 2022 à 17h30 à l’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014 Paris

Réservez en cliquant sur ce lien !

D’un piano à l’autre, nous dit le titre, et ce n’est pas une plaisanterie. Il n’y aura pas moins de quatre pianos sur scène ! Mais le Yamaha restera dans son coin… Nos artistes, ce soir-là, joueront sur un Broadwood de 1783, un Érard de 1808 et un autre Érard de 1843 !

Pourquoi cette abondance ? C’est qu’ils ne se ressemblent pas… Nos pratiques de concert ne nous mettent qu’un seul son dans l’oreille, ce son unique cousin germain de la pensée unique et sa stérilité. Or, entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XIXe, le piano n’a pas cessé d’évoluer ! La question de notre concert du 4 décembre, c’est de savoir si le piano changeait pour servir la musique composée ou si la musique courrait après les changements du piano… Un peu des deux ! 

Avec des compositeurs du moment : Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817), le célèbre auteur du Chant du Départ, dans une sonate classique à deux thèmes et deux mouvements, Hélène de Montgeroult (1764-1836), la marquise qui fut aussi une des premières professeures de piano du Conservatoire de Paris, Joseph Haydn (1732-1809) et sa malheureuse Ariane abandonnée à Naxos et Joseph Wölfl (1773-1812), grand improvisateur rival de Beethoven. Nous aurons aussi quelques romances (Louis-Emmanuel Jadin (1768-1853), Antoine Romagnesi (1781-1850), Sophie Gail (1775-1819)) extraites du CD qui vient de sortir Vous avez dit Romance ?

Françoise Masset au chant, Silvia Lenzi au violoncelle soutiendront les allées et venues de Françoise Tillard autour de ses pianos !

Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817)
Sonate en ut mineur (1783)

Joseph Haydn (1732-1809)
Arianna a Naxos (1789)

Louis-Emmanuel Jadin (1768-1853), La Mort de Werther (C…) 1796 
Antoine Romagnesi (1781-1850), Belle Rose, charmante Fleur (Madame Pétigny née L’Evesque) 1806 
Sophie Gail (1775-1819), N’est-ce pas d’elle (anonyme) 1807 

Hélène de Montgeroult (1764-1836)
Études (1816)

Joseph Wölfl (1773-1812)
Grand Duo (Sonate) pour violoncelle et piano en  mineur, op. 31 (Éd. Érard, à Paris 1805, dédié à Madame Hollander) (Largo – Allegro molto – Andante – Finale. Allegro)

Françoise Masset, chant, Silvia Lenzi, violoncelle, Françoise Tillard, piano,

Die Winterreise de Schubert

La dernière fois, c’était le 17 novembre 2023 dans le salon de Michelle et Bernard Rossier à Grandvaux !

et en voici le lien YouTube : Die Winterreise à Grandvaux

Avec Jean-Baptiste Dumora, baryton, et Françoise Tillard, piano

La première fois, c’était le 2 avril 2023 à 17h30 à l’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressencé, 75014 Paris

Le Voyage d’Hiver

Le chef d’œuvre absolu…

Tout a été dit sur le Winterreise, ce chef d’œuvre absolu, ce cycle de Lieder précieux entre tous. On soulignera qu’il sera donné ici dans des conditions idéales. Vous êtes habitués à l’entendre dans des grandes salles avec un piano de concert disproportionné. Le 2 avril vous pourrez l’entendre dans une petite salle avec notre piano Érard de 1843, beaucoup plus proche du son que Schubert imaginait. Nos deux artistes, Jean-Baptiste Dumora et Françoise Tillard, ne laisseront pas le public se perdre dans l’incompréhension d’un texte allemand trop obscur. Il n’est pas croyable que Schubert ait donné d’un coup les vingt quatre lieder sans pause… Ce sera donc un Winterreise « humain », interrompu de suffisamment de respirations pour que nous sachions tous où nous en sommes. Vous aurez bien sûr les traductions ! En court, n’ayez pas peur de la plus belle musique qui ait jamais été écrite… Ce serait trop dommage pour vous, pour une fois que Parole et Musique ne défend pas une œuvre méconnue !  Pour vous donner un avant-goût de l’interprètation de Jean-Baptiste, voici un lien avec son enregistrement de l’oeuvre avec cordes. Ce sera bien sûr encore mieux avec piano…